L'épée qui se tirait by Alfred Hitchcock & William Arden

L'épée qui se tirait by Alfred Hitchcock & William Arden

Auteur:Alfred Hitchcock & William Arden [Hitchcock, Alfred]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Aventure, 12-15, G
Éditeur: Bibliothèque Verte
Publié: 1984-12-31T23:00:00+00:00


11.

Visite au prisonnier

La prison de Rocky se trouvait à l’étage supérieur du Quartier Général de la police. On y accédait par un corridor au bout duquel s’ouvrait la cabine d’un ascenseur. Le corridor lui-même était défendu par une grille devant laquelle trônait un représentant de l’ordre, assis à un bureau. Bob et Peter demandèrent, assez timidement, à voir Pico Alvaro.

« Désolé, les gars ! leur dit le policier. Les heures de visite sont juste après déjeuner… à moins que vous ne soyez les hommes de loi du prisonnier ! ajouta-t-il en souriant.

— Eh bien, il est en quelque sorte notre client, déclara Bob avec toute la gravité dont il était capable.

— J’ai autre chose à faire qu’à plaisanter, jeunes gens !

— Nous sommes des détectives privés, insista Bob, et Pico est bel et bien notre client. Nous aimerions discuter de son cas avec lui. C’est important pour lui et…

— Voulez-vous prendre la porte ! Et en vitesse encore ! » ordonna le policier qui commençait à se fâcher.

Une voix s’éleva derrière les garçons.

« Montrez donc votre carte ! »

C’était le chef de la police en personne, Samuel Reynolds ! Il souriait aux jeunes visiteurs. Bob et Peter s’empressèrent de présenter leurs cartes au policier de garde.

« Que venez-vous faire ici ? » demanda le chef.

Il écouta leurs explications avec intérêt.

« Je crois, dit-il alors, que vous pouvez laisser passer ces garçons, sergent ! Alvaro n’est pas un dangereux criminel et des détectives ont le droit de voir leur client.

— Oui, monsieur. Je ne savais pas que ces jeunes gens étaient de vos amis.

— Pas des amis, sergent. Des collaborateurs civils. Vous seriez étonnés de savoir combien de fois ils nous ont été utiles. »

Là-dessus Reynolds dit au revoir aux détectives et s’éloigna. Le sergent ouvrit la grille. Bob et Peter longèrent le corridor pour prendre l’ascenseur qui les monta au dernier étage. Ils furent alors dirigés sur le parloir. Avant de les y admettre, un policier leur demanda leurs nom et adresse et l’objet de leur visite. Enfin, ils durent subir une fouille rapide.

Le parloir était partagé par une paroi dont la partie supérieure était elle aussi munie d’une grille. Assis l’un en face de l’autre, visiteur et prisonnier ne pouvaient guère apercevoir que leurs visages. Un surveillant, installé dans un coin du parloir, assistait aux entretiens.

Bob et Peter prirent place dans une des cabines. Bientôt, une porte latérale s’ouvrit et un garde introduisit Pico qui s’assit en face des garçons, de l’autre côté du grillage.

« C’est gentil à vous de venir me voir, dit le prisonnier de sa voix calme, mais je n’ai besoin de rien.

— Nous savons que vous n’avez pas allumé ce feu de camp ! » déclara Peter avec force.

Pico sourit.

« Je le sais, moi aussi. Mais le shérif n’en est pas convaincu !

— Nous croyons pouvoir prouver votre innocence, dit Bob.

— La prouver ? Comment cela ? »

Les deux détectives exposèrent à Pico ce qu’ils savaient.

« À trois heures, expliqua Bob, quand nous nous sommes rencontrés devant le terrain de sport de l’école, vous portiez votre chapeau.



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